Entrée X
30-11-2015
Faire la fëte….
(Parenthèse : Suite à l’entrée
VII dans mon blog, où je vous présentais SAC, ma sœur a fait une suggestion.
Pourquoi ne pas donner un nom à SAC. Alors elle a suggéré, et je ris encore en
y pensant, le nom de CACAHUÈTE. Donc officiellement SAC devient CACAHUÈTE. C’est
trop drôle)
Oufff… faire la fête devient un
défi quand ARNOLD arrive dans ta vie. Pourquoi? Parce que tout est teinté de sa
présence. Même si on ne veut pas, même
si on veut rester dans le moment présent, ARNOLD s’immisce dans la fête et dans
ta tête sans que l’on s’en rende compte. Et en fait, il devient le moment présent,
pour un instant. La durée de cet instant dépend de notre capacité de le
chasser ou non de notre pensée.
Hier les enfants ont organisés
une belle fête pour souligner l’anniversaire de Nycole. C’était parfait.
Matthieu qui en était responsable avait choisi le thème des souvenirs. Que de
souvenirs quand tu as plus de 60 ans, que tu es mariée depuis 43 ans et que tu
as créé une famille de 5 enfants et 5 petits enfants. La vie nous a choyés. La
réserve de souvenirs, bon et mauvais, est abondante.
Au milieu des rires, car dans notre
tribu il y a toujours beaucoup de rires, ARNOLD s’est immiscé. La gorge me noue,
j’ai peine à nommer mon souvenir, je pleure. Voilà que la tribu est en larmes.
Et les Pepper en larmes ce n’est pas très beaux. Souriants nous sommes
merveilleux, mais en larmes on fait dure. C’est une chose que j’ai souvent
remarqué d’ailleurs chez mes patients, comment un beau visage peut devenir
moins beau quand la peine y fait son chemin. Comme quoi l’être humain n’est pas
fait pour la souffrance. Même si elle est inévitable la souffrance transforme
ce qui est beau, bon et sain en quelque
chose de laid. La souffrance transforme, qu’on le veille ou non.
Pour en revenir à la fête, des
chansons choisies du répertoire de souvenirs de Nycole, jouées et chantées par
Jean-François et la chorale des Pepper, suscitent d’autres larmes, une danse
sur une chanson que Nycole et moi avons dansé dans notre jeunesse, a eu raison
du rire et suscitée des larmes généralisées. Heureusement Patricia et Matthieu
ont su nous faire remarquer que c’était TOUT un PARTY là là….
Arnold s’immisce dans la fête.
Que faire? L’ignorer, lui en vouloir à mort, le chasser vigoureusement ou
simplement vivre ce que sa présence suscite en nous? Cette dernière réaction me
semble plus saine. En autant que l’on retourne à la fête….
Vivre ce qu'il suscite... Bien entendu!!! C'était un beau moment, même s' il a suscité des larmes... Et comme on est des Pepper, le rire revient toujours en force!!!
RépondreEffacerAbsolument ...
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