ENTRÉE XL (40)
28-12-2015
Quoi dire?
Force est de constater, que
beaucoup de gens sont inconfortables devant le sujet du cancer, de la maladie,
de la mort. Certaines personnes ne savent quoi dire, demeurent bouche bée
malgré qu’elles aimeraient bien formuler un souhait, faire un contact.
Certaines personnes deviennent si mal à l’aise, qu’elles demeurent distantes
par peur de dire la mauvaise chose ou pour se protéger de la peine ressentie
face à un diagnostic sévère de quelqu’un qu’elles aiment.
Quelques exemples : J’ai
reçu un appel d’un collègue de travail il y a quelques jours, tellement nerveux
qu’il ne pouvait entendre ce que je lui disais. Il était clairement mal à l’aise
d’avoir attendu plus de quatre mois avant de m’appeler. « Heureusement que
tu vas bien et que tu n’as pas à subir la chimio pendant les fêtes de Noël et
du jour de l’an. » me dit-il après l’avoir informé du fait que je
réagissais assez bien à ma chimio et que je recevrais mon troisième traitement
sous peu. Je lui ai dit cette information deux fois avant de réaliser qu’il ne
pouvait l’entendre. Son malaise s’entendait bien. : « Je ne sais pas
quoi dire. Je ne voulais pas te
déranger. Je suis inconfortable. »
Une autre personne garde une
distance parce que : « Je suis envahi de tristesse de savoir ce qui
t’arrive. Je prends conscience de l’importance que tu as dans ma vie. »
(sic) Au point de me donner un rendez-vous et ensuite de ne pas se présenter ou
même y donner suite. C’est le cas de le dire, tout un rendez-vous manqué. Cela m'a blessé et a fait écho à ma blessure d'abandon.
Certaines personnes deviennent
malhabiles dans la formulation de leur vœux ou leur solidarité : « Tu
avais encore tellement à offrir. » Comme si j’étais mort déjà!
J’avoue avoir beaucoup ri devant cette formulation.
Certaines personnes gardent
simplement une distance, incapables de formuler un vœu quelconque, ayant
tellement peur de faire une gaffe ou d’être confronté à leur peur de la mort,
leur peine, leur propre réalité souffrante ou que s’ais-je encore. Dans ma
propre famille, au salon funéraire pour ma mère alors que mon diagnostic de
cancer venait de tomber, un membre de ma famille a salué tout le monde sauf
moi.
Un de mes frères me partageait
lors de mon entrée sur le COMMENT ÇA VA (XIV) « Moi j'hésite à poser cette
question puisque je ne veux pas offusquer. »
Autant de
raisons que de personnes. Cependant, de mon côté cette distance peut avoir un impact significatif. Je peux l'interpréter
comme de l’indifférence, ou encore comme du nombrilisme. Cela peut jouer directement dans ma blessure d'abandon,. Cela peut me blesser, faire que je me sente laissé pour compte ou encore même
ridiculisé. Peut être que si je dépasse ces premières réactions je peut être compréhensif et reconnaître le malaise pour ce
qu’il est.
Mais plus
important encore, c’est le rendez-vous manqué. Rendez-vous entre deux
personnes, deux cœurs, deux esprits qui manquent l’occasion de vivre un moment
ensemble qui risque de nous rapprocher, qui risque de nous faire grandir, qui
risque de révéler un visage d’amour, de fraternité ou même une facette de Dieu.
La distance n’est pas la solution.
Je t’invite
toi, oui toi l’inconfortable, d’oser le risque de la rencontre. Rencontre en personne ou par écrit, mais
rencontre transparente et vraie. Ose dire ton malaise, cela t’aidera à le
dépasser. Ose nommer ce qui t’habite et fais confiance que je saurai te
recevoir. Ose quitter le confort de ton inconfort pour risquer la rencontre.
Ose te défaire de ton châle de protection et ose la nudité du cœur. Ose
le silence du regard compatissant. Il y a une personne proche de moi qui est
incapable de nommer sa peine, à chaque fois que nous sommes ensemble les
larmes éteignent sa voix. Mais chaque
fois on vit, dans le silence de nos larmes, un moment sacré de reconnaissance
de part et d’autre du drame partagé. Les paroles ne sont pas toujours
nécessaires mais la rencontre elle l’est cependant à mon point de vue.
En
conclusion, il n’est pas important d’avoir la « bonne parole ». De
toute façon elle n’existe pas. Ne cherchez pas le confort, car le drame est
toujours inconfortable. Ne cherchez pas à m'épargner, car
vous risquez ainsi d’ajouter à ma souffrance. Ne cherchez pas à vous épargner
non plus, cela peut sembler paradoxal, mais vous risquez d’ajouter à votre
propre souffrance. Une collègue exprime à une amie à moi sa souffrance de ne pouvoir prendre contact avec moi car elle
ne sait pas quoi me dire, alors que nous avons pendant des années entretenu une
bonne relation. Dites-simplement ce que vous vivez. Une amie m’écrit :
« Je ne sais pas quoi te dire je suis trop en colère contre
ARNOLD. » J'ai compris et accueilli ses propos. Et J'ai compris son silence.
Une dernière
suggestion : ne niez pas ce que je vis. Si j'exprime une crainte, une peur, ma réalité, un pronostic sombre, une souffrance
morale ou spirituelle éviter de me contredire. « Ben non voyons donc. Sois
positif tu verras ça va bien aller. » « Tu sais ils ne savent pas ce
qu’ils avancent, tu vas voir moi j’en connais des gens qui ont défié les
statistiques » « Il y a des nouvelles découvertes tous les jours, tu
vas voir ne t’en fais pas. » Quoi qu’il y ait des vérités dans ces
affirmations et qu’elles peuvent en effet être source de réconfort si partagées
au bon moment et de la bonne manière, elles peuvent aussi être une négation du
sentiment que je vis et ainsi ajouter à ma souffrance. Se
faire dire que ce que tu viens d’exprimer n’est pas valable ou valide, n’est
jamais aidant. Accueillir sur le coup ce qui est exprimé avec le cœur
compatissant devant la souffrance est gagnant. Il sera toujours
temps plus tard de formuler des propos plus rationnels et porteurs d’espérance.
Osez la
rencontre!!!
p.s. Je
prends conscience que j’aurais pu discourir encore longtemps sur ce sujet.
Désolé de la longueur de cette entrée. Hmmm qu’est-ce que cela dit de moi et de
ma propre expérience du silence des personnes inconfortables autour de moi? Bon
je vais me coucher, il est quatre heures du matin et je n’ai dormi que deux
heures. Tantôt rencontre avec l’oncologue pour préparer mon troisième traitement
de chimio mardi. Le combat contre ARNOLD se poursuit. Hier et aujourd’hui j’ai
presque retrouvé mon énergie pré chimio…. Yeahhhhh! Demain sera une autre
histoire.
Ce n'est un secret pour personne que j'ai une relation très profonde et personnelle avec Dieu. J'ai poussé et résisté à cette relation l'année dernière à cause de toutes les conneries que j'ai dû vivre avec l'herpès, mais encore une fois, Dieu est plus grand que mon entêtement et a traversé cette épidémie de feu sauvage et tout ce que j'avais de l'herpès génital. Pour moi personnellement, entendre maintes et maintes fois que je ne suis pas assez bon a vraiment envahi mon esprit de la pire façon possible. Je me suis complètement arrêté et je me réveillais comme ceci: comment la vie va-t-elle mettre fin à cette épidémie d'herpès temporaire: "baise tout le monde avec l'herpès si tu vois ce que je veux dire" mais soyons honnêtes ici ...
RépondreEffacerC'est un lâche de dire non à la phytothérapie. C'est basé sur la peur. Et c'est malhonnête à ce que mon coeur veut. Ne construisez pas de mur autour de vous parce que vous avez peur des plantes herbacées ou de prendre des mesures audacieuses, en particulier lorsqu'il s'agit de problèmes de santé et de guérison. Tant de jeunes hommes / femmes me répètent sans cesse que le Dr Itua va m'escroquer, mais je le tente. Aujourd'hui, j'ai le sentiment que personne ne me convaincra jamais de la phytothérapie. J'accepte le phytothérapie du Dr Itua parce qu'il guérit mon herpès. Cela fait seulement deux semaines que je bois et que je vis depuis un an et des mois. Je n’ai plus d’épidémie. Vous pouvez le contacter si vous avez besoin de ses médicaments à base de plantes pour des maladies telles que l’herpès, la schizophrénie, le cancer, la scoliose, la fibromyalgie, la fluoroquinolone. Syndrome de toxicité: Fibrodysplasie osseuse progressive, Facteur V de Leiden, Epilepsie, Maladie de Duyme, Desmoplastique, Diabète, Maladie cœliaque, Creutzfeldt-Jakob, Maladie de Lyme, Épilepsie, SLA, Hépatite, Hépatite, Maladie de défense, , Fibrodysplasie osseuse Infertilité hommes / femme, maladie de l’intestin, maladie de Huntington, diabète, Fibrome. maladie, Lupus, maladies du stockage lipoïde (maladie de Gauchers), maladie polykystique, angiopathie amyloïde cérébrale, ataxie, cirrhose du foie, arthrite, sclérose latérale amyotrophique, maladie d'Alzheimer, carcinome surrénalien.Asthme, allergie, VIH , Email..drituaherbalcenter @ gmail.com alors quelle est l'application + 2348149277967 .... Mon conseil à tous les hommes / femmes malades est simple ... Soyez toujours un livre ouvert. Soyez honnête en vous parlant honnêtement de vous-même, de votre situation et de ce que vous êtes. Ne retiens rien. Se retenir ne vous mènera nulle part ... peut-être un aller simple pour Lonelyville et ce n’est PAS un endroit où vous voulez être. Donc, ma vérité finale… et je commence tout juste à comprendre celui-ci…