ENTRÉE CX (110)
01-04-2016
Poisson d’avril?
Dans mon entrée d’hier je posais la question
pourquoi il est si difficile pour moi de prendre une décision. Je pense que tout
jeune j’avais peu d’occasion de prendre mes propres décisions. Ma mère m’a
toujours reflété que le fait que je répondais à ses besoins faisait de moi son bon
garçon. J’ai appris jeune, que de faire ce que les autres veulent ou ont besoin
cela est gagnant dans ma banque d’amour ou d’admiration. Évidemment, j’ai
travaillé cela dans ma vie, mais je dois reconnaître que même si je le vois
bien dans ma dynamique relationnelle je suis encore sous l’emprise de ce faux
credo. J'ai un exemple : À mes 60 ans nous sommes allé à LAS VEGAS.
Je devais choisir le restaurant pour le souper le soir de ma fête. J’ai été
incapable de le faire, car un de mes choix fut rejeté j’ai choisi de laisser
les autres choisir. J’étais frustré et même déçu, mais c’était mon problème et
non celui des autres. Je reconnais bien cette dynamique et je continue de me
défier à ce sujet. C’est bien de se préoccuper des autres, mais pas au détriment
de mes désirs et besoins. Ceci explique en quoi il est difficile pour moi de
prendre des décisions QUE pour moi. Généralement c’est correct de prendre en
considération les autres et pour moi c’est impossible de ne PAS le faire. Mais
dans ma situation actuelle il me faut penser plus à mes besoins.
CHIMIVIE travaille fort et ARNOLD doit y goûter.
Journée où la fatigue fut très présente aujourd’hui. Mon besoin était de sortir
voir autre chose que les murs de la maison. Je me foutais de ma fatigue. Je ne voulais pas laisser la fatigue décider de tout ce qui se passe dans ma vie.Alors nous sommes allés vers Montréal
faire quelques commissions (peu en fait) et sommes allé CHILLER chez notre Matthieu. Première
fois à son appartement depuis qu’il a quitté la maison il y a quelques années.
Je crois que cela a pris tant de temps parce qu’en partie il est très occupé et
il vit avec des colocs et notre horaire aussi était chargé. Mais je pense
encore plus que c’est parce que je n’étais peut être pas prêt. C’est vrai que j’ai
été touché aujourd’hui d’arriver chez lui, de rencontrer ses colocs, de voir qu’il
est grand. Ils s’arrangent bien les gars dans ce vieil appartement plein de caractère, typique de
Montréal. Je suis heureux d’y être allé même si l’escalier m’a donné du fil à
tordre (drôle d’expression). Pas un poisson d’avril, notre petit est grand!
Ce matin je me suis impatienté avec mon amie qui me
communique via MSN tous les matins. En fait, j’ai mis cela sur le dos de l’impatience,
mais je réalise que c’était plus lié à ma blessure d’abandon. Quand je suis en
conversation MSN ou TEXTO et que cela prend du temps pour recevoir le retour de
réponse je deviens un peu hors de moi. Je croyais que c’était ma légendaire
impatience. C’est cela aussi, mais causé par ma blessure d’abandon. J’ai l’impression
qu’on me laisse tomber pour autre chose de plus important (est-ce possible qu'il y ait quelque chose de plus important que moi?).
Je vis la même chose dans une conversation verbale à plusieurs et qu’on
me coupe la parole ou qu’on ignore ma prise de parole. Je suis heureux de l’avoir
vu. Cela va m’aider à ne plus réagir autant à ces moments d’attente et aussi à
ne pas rester autant en attente. Relaxe le gros! Jamais fini de s’améliorer.
La fatigue prend le dessus!

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