samedi 23 avril 2016

ENTRÉE CXXX (130) - CROYANCES!



ENTRÉE CXXX (130)
23-04-2016
CROYANCES!

Oufff papi, t’es-tu certain que tu veux écrire après cette journée bien remplie?

En effet je suis assez fatigué, mais je crois que cela me fera du bien de commencer au moins cette entrée. Oui une bonne journée en effet dans laquelle j’ai senti mes énergies plus difficiles à mobiliser, mais quand même : tapis roulant, censuré, ménage, épicerie, préparation du souper pour nos invités, nettoyage de la cuisine et un peu de repos.

Tu es content de ta visite avec ta sœur et ton beau-frère?

Oui comme toujours. Beaucoup de placotage, mise à jour des nouvelles, rires en masse suite aux anecdotes de leur voyage à COSTA RICA au pays des crocodiles, remise de quelques souvenirs de leur voyage. Un beau moment est venu à la fin de la soirée quand Bob m’a remis, avec émotion, des palmes qu’il a travaillées fort à obtenir lors du dimanche des rameaux en Floride. Après avoir marché 7 kilomètres pour se rendre à l'église, oui oui marché en offrande pour ma guérison, il a obtenu de peine et de misère des palmes en implorant un bénévole d’en trouver quelque part, car il n’y en avait plus dans l’église. Il m’a remis ces palmes et ensemble nous avons osé espérer l’inespérable, une guérison miraculeuse.

Une guérison? Tu y crois?

Bofff c’est tellement difficile à dire. Je n’ai jamais cru aux guérisons miraculeuses et certainement pas au troc avec Dieu. Je te donnerai ceci si toi tu me donnes cela. Pas mon fort. Les croyances un peu magiques ne font pas partie de mon cheminement spirituel et religieux.  Mais je sais, parce que cela fait partie de mon expérience clinique, que ces croyances et bien d’autres nourrissent la foi de beaucoup des gens. Parfois j’ai même envié cette foi simple et profonde qui ne pose pas de question à savoir pourquoi Dieu choisirait de guérir une personne plus qu’une autre. Une foi innocente, pure, sans prétention et pleine de soumission. J’ai envié et j’envie encore plus, en ces moments de bataille contre ARNOLD, cette foi toute simple qu’on appelle parfois prétentieusement enfantine. J’aimerais pouvoir avoir cette foi du charbonnier, croire sans savoir, croire sans questionner et croire sans douter. Mais ce n’est pas mon cas. Ce qui ne diminue en rien ma foi et mes croyances. J’ai ce que l’on appelle, tout aussi prétentieusement, une foi d’adulte.  Une foi qui questionne, qui doute des quant à soi, des formules magiques et des énoncées trop faciles. Par contre, j’ai partagé avec ma sœur et mon beau-frère ce que j’ai vécu au moment de l’imposition des mains lorsque j’ai reçu l’onction des malades. Le souffle de VIE que j’ai ressentie à ce moment m’a questionné sur la possibilité d’une guérison. Eh oui, seul les imbéciles ne changent pas d’idée.

Une foi adulte qui retombe en enfance?

Peut-être le contraire en fait, mais je n’ose le dire sérieusement. Entéka chose certaine, c’est que depuis le début de mon épisode avec ARNOLD je n’ai jamais pensé à une guérison miraculeuse ou autre. Je suis surpris d’y pensé maintenant. Oh je sais bien que cela ne durera pas, l’intellect prendra le dessus malheureusement. Mais je compte sur les dizaines de personnes qui, comme ma soeur et mon beau-frère,  compensent mon incrédulité par leur foi et leur espérance en une guérison pour moi. Deo gracias!

Merci la VIE!

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