ENTRÉE CXXVIII
(128)
20-04-2016
RÉFLEXIONS!
Quelle
merveilleuse journée aujourd’hui. D’abord je me sens cent fois mieux que les
dernières journées. Ensuite la journée fut splendide avec un merveilleux ciel
bleu mer impeccable, un soleil radieux et le va et vient des oiseaux avec leur
chant mélodieux. Après un agréable dîner
avec mon ami Sylvain, j’ai pu passer beaucoup de temps dehors dans la cour. Un
peu de travail dans la cour et beaucoup de repos sur la chaise longue face au
soleil à lire et placoter au téléphone.
Que lisais-tu?
LA NUIT DE FEU,
d’Eric Emmanuel Schmidt. Hé oui je ne l’avais pas encore fini. Je n’aime pas son
genre d’écriture, quoique je reconnaisse la grande valeur de son texte, je n’aime
pas des descriptions qui n’en finissent plus et qui exigent le dictionnaire pour
comprendre la moitié des mots.
Quelque chose de positif à dire
peut-être?
Hahaha… tu as
bien raison oui il y a des choses positives, mais je les ai trouvé surtout vers
la fin du livre. Je cite un passage qui m’a beaucoup rejoint cet après-midi. Devant le fait
qu’Éric réponde au Touareg qu’il n’y pas de désert dans son pays, le Touareg
demande (et je cite) :
« Alors comment fais-tu? Je saisis sa
question, elle signifiait : comment fais-tu pour réfléchir? La vie
intérieure se fortifie du vide extérieur. Là-bas arrives-tu à te sentir libre?
La nature t’impressionne-t-elle par sa puissance? La contemples-tu? L’admires-tu?
À quel endroit vénères-tu sa pureté? Trouves-tu ta place dans un univers
exclusivement humain? N’étouffes-tu pas parmi ces millions de gens et d’objets?
Où te réfugies-tu lorsque tu veux te retirer, te réjouir d’exister? En réponse
je lui désignai le ciel…. »
Je me suis
amusé à me poser chacune de ces questions. J’ai été particulièrement interpellé
par la phrase suivante : « La vie intérieure se fortifie du vide
extérieur. »
Toi tu n’aimes pas le vide extérieur
n’est-ce pas?
C’est à dire que
je sais que le silence, l’absence, le vide est le lieu de l’intériorité. Mais,
en effet, moi je ne suis jamais entouré du vide ou du silence. Même mes nuits se
passent avec les sons et la musique du poste de radio. Je prends conscience que
ma vie intérieure souffre certainement de tout ce bruit, toute cette cacophonie
qui m’entoure. Même en écrivant ce blog, j’ai toujours une émission en cours.
Où est mon lieu de rencontre avec Dieu, avec moi-même? Ce blog est un lieu,
mais il manque le silence, l’absence, le vide. J’aurais avantage à faire
silence plus souvent. Je me souviens lors de mon hospitalisation je me
retrouvais vers trois ou quatre heures du matin à la chapelle. Là je m’y tenais
en silence, dans le vide, dans l’absence de toute autre présence que la mienne
et celle de Dieu. Et c’est là, une nuit, où mon cri du cœur profond s’est fait
entendre, dans toute sa liberté et toute sa vérité. Cependant, mon accompagnateur Jésuite, le bon vieux ALFRED, me disait dans le temps que j'étais un contemplatif dans l'action. Je trouvais que cela me décrivait avec justesse.
La mer est un lieu où tu te
retrouves ?
En fait la nature,
généralement, est un lieu de ressourcement pour moi, la mer particulièrement me
dynamise et me place devant l’immense puissance de la création. Même expérience
que j’ai vécue au GRAND CANYON. Oui je me retrouve quand je suis au coeur de la création, parce que je me sens
petit, humble et privilégié de pouvoir goûter ainsi, grâce à la création, à ce
qu’il y a de profond en moi. De toucher à Dieu!
Questions de réflexion : Où
est-ce que je suis le plus en lien avec mon cœur profond? Quels moyens puis-je
me donner, avec les limites qui sont les miennes, pour me retrouver face à face
avec Dieu, avec moi-même?
Merci la VIE!
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