ENTRÉE LX (60)
19-01-2016
HEURE DE VÉRITÉ!
Aujourd’hui un début difficile. J’avais la tête
dans le brouillard. Peut-être que c’est parce que j’ai finalement dormi plus de
trois ou quatre heures. En fait, la plus longue nuit depuis longtemps.
Cependant, au réveil je me sentais vraiment moche, oppression à la poitrine et
dans la gorge, j’avais de la difficulté à me mobiliser. ARNOLD doit en manger
toute une! Après quelques heures de niaisage j’ai réussi à me mettre en branle,
faire ma toilette et me préparer pour aller dîner avec Siméon. Malgré que j’hésitais de sortir au froid, j’avais
besoin de quitter la maison. L’auto de Siméon était chaude, donc bien habillé
je n’ai pas souffert du tout du froid. Et hop … côtes levées et bonne conversation.
La serveuse n’a pas bronché quand je lui ai demandé de passer mon coke diète au
micro-onde quelques minutes. Très subtile. Ce fut une sortie très agréable.
Au retour à la maison un message m’attendait. L’hôpital
St-Luc a appelé pour devancer mon rendez-vous du 29 au 22, soit dans quelques
jours. L’heure de vérité est arrivée! Ce rendez-vous a pour objectif de
déterminer si oui ou non je peux être opéré au foie. Un moment charnière dans
mon traitement. Si je peux être opéré cela améliore mes chances, car on enlève
les métastases. Si je ne peux être opéré, il faut espérer que la traitement de
chimio vienne à bout des métastases à la place de la chirurgie
L’heure de vérité! Bien en tout cas, c’est certain
que la réponse du chirurgien est importante dans le contexte où j’ai plusieurs
métastases. Il y a plus de chance de prolongation de mon pronostic, si les métastases
sont retirées par chirurgie. Sinon bien les chances sont peut-être amoindries.
Tout dépendra alors sur le traitement de chimio. Bientôt, début février, des
nouvelles images nous permettront de voir si le traitement a agi efficacement
en diminuant les métastases.
Sim et moi parlions cet après-midi de ma réaction
si le chirurgien refusait, s’il acceptait. Comme je l’ai déjà mentionné dans ce
blog, je suis un peu ambivalent étant donné qu’une chirurgie me fait peur.
Après tout ma dernière m’a passablement magané. Mais par contre un refus d’opérer
serait pire évidemment, pas nécessairement catastrophique, mais tout de même.
Alors je demeure optimiste que le chirurgien saura trouver les POSSIBLES qui m’aideront
dans ma bataille avec ARNOLD. Comme je
le disais avant-hier, je profiterai de cette rencontre pour parler du
traitement de chimio embolisation dont il est question en Allemagne.
Quand on parle d’heure de vérité il ne faut pas non
plus mettre tous les œufs dans le même panier.
J’ai été aussi touché par certains commentaires qui
m’ont été faits, depuis mon dernier blog, dans le sens de me rassurer que l’argent
sera au rendez-vous au besoin pour des traitements
en Allemagne. C’est fou, mais jamais je n’aurais pensé cela. Mais des personnes
veulent s’engager à trouver les fonds si jamais cela s’avère nécessaire. On n’en
est pas là, mais c’est bon de se le faire dire quand même. Il faut être prudent aussi et bien vérifier les données provenant d'Allemagne. Nathalie me dit que les résultats ne seraient pas probants selon sa recherche. À suivre.
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