ENTRÉE XLIX (49) - ARNOLD EN MANGE UNE MAUDITE!

ENTRÉE XLIX (49)

04-01-2016

ARNOLD EN MANGE UNE MAUDITE!

Suite à mon blog d’hier une amie me fait ce commentaire.

« Je pense à ta façon d'interpréter la douleur comme un avancement d'Arnold plutôt qu'une victoire contre lui. On peut penser qu'il meurt en souffrant. »

C’est un bel exemple de stratégie pour ne pas verser dans l’angoisse ou la spéculation non productive. En effet, au lieu d’interpréter chaque nouvelle douleur ou chaque nouveau changement sous la lunette de la question : Est-ce que j’empire? Je peux choisir d’affirmer plutôt : Tiens-toi ARNOLD t’en mange une maudite hein!

Le regard du combattant plutôt que de la victime. J’y avais fait allusion dans mon entrée d’hier, mais ce commentaire de mon amie me permet de l’intégrer comme choix, comme façon de voir les choses. Quand je ne vais pas bien, quand je suis plus moche, plus en douleur, plus fatigué, c’est parce qu’ARNOLD en mange une maudite! Ce n’est pas moi qui empire mais ARNOLD qui dégringole.

Je revois l’image de MATTHIEU, dans la parodie de Jean LE BATAILLEUR devenu MARC LE BATAILLEUR le temps d’une vidéo d’encouragement, où il se bat dans le ring contre ARNOLD.  Je peux choisir cette image comme état de fait, plutôt que celle de la victime d’ARNOLD et CHIMIVIE qui subit les affres des deux adversaires.

Cela semble assez simple n’est-ce pas? Je suis un gars passablement intelligent, je connais l’être humain un peu, je connais les stratégies de coping et les mécanismes de défense, je suis après tout un accompagnateur et donc devrais arriver à mettre cette stratégie en place facilement, non? Eh bien non! Il faut y travailler. Il faut choisir la route qui mène positivement vers la liberté. CHOISIR…. Pas toujours facile de faire le bon choix. SE CHOISIR encore plus difficile parfois.

Par exemple,  prenons la nourriture et la mise en forme. On sait très bien qu’il faut bien manger, faire de l’exercice et prendre soin de soi. Le fait-on toujours? NON! Il faut faire le choix. Et c’est parfois plus difficile que d’autres. Pas impossible évidemment, mais difficile. Pourtant on sait bien que c’est pour un mieux-être.  Voir ARNOLD en déconfiture plutôt que moi en plus malade est aussi pour un mieux-être.  

Suite à cet échange avec mon amie Francine, j’ai recommencé la visualisation. Je vois ARNOLD en train de se faire décimer par CHIMIVIE. Je prendrai chaque douleur, chaque nouveau malaise comme une torpide qui détruit ARNOLD et je visualiserai cette destruction.

Alors dorénavant, quand je me sentirai moche, physiquement abattu, que j’aurai une douleur nouvelle ou un malaise quelconque, un état de fatigue plus intense, que CACAHUÈTE ne cesse de s’emplir, que ma langue ou mes mains brûle comme du feu, sans l’ignorer, car les médecins ont besoin de savoir, j’accueillerai ces effets avec cette CERTITUDE qu’ARNOLD en mange une maudite. CERTITUDE arrive dans mon cheminement! Si j’oublie, ou je flanche dans ma détermination je me fie sur vous pour me le rappeler.

Quand je dis que c’est ENSEMBLE que nous vaincrons. Eh bien en voici un bel exemple. VAINCRE ou VICTOIRE dans ma capacité de rester debout et fidèle à mes valeurs.

Merci Francine de me permettre d’intégrer mieux ce que j’intuitionne ou même ce que j’affirme.

TIENS-TOI ARNOLD!

p.s. Suite à ce texte, je me demande si je devrais nommer le guerrier en moi ou simplement le reconnaître comme une partie de moi, Marc?