ENTRÉE
XLVIII (48)
04-01-2016
Les
stratégies du bonheur!
· Tout
d'abord, ils concentrent leur temps et leur énergie sur ce qu'ils peuvent
contrôler.
· Ils
savent comment passer à autre chose si certaines stratégies ne fonctionnent pas
ou s'ils ne peuvent pas contrôler une chose en particulier.
· Ensuite,
ils sont conscients que « ça aussi, ça va passer ». Les gens heureux savent
serrer les dents face à l'adversité car ils ont compris que si la vie ne peut
pas être un long fleuve tranquille, les aléas ne durent pas.
En
fin de compte, les gens heureux sont doués pour compartimenter leurs vies. Ils
ne permettent pas qu'un problème dans un domaine ne viennent contaminer le
reste de leur existence. »
Désolé j’ai perdu la référence de ce texte
que j’ai reçu il y a quelques jours. Mais je tenais à le partager, car les
stratégies pour être heureux me semblent intéressantes et pertinentes.
Évidemment, il faut avoir la capacité émotive, la maturité psychologique, la
force spirituelle pour les mettre en pratique. Les avoir en tête ou dans le
coffre à outils m’apparait tout de même essentiel.
Quand je pense à ARNOLD et ces stratégies je
me demande si vraiment je réussis à appliquer ces trois stratégies. En
particulier concentrer temps et énergie sur ce que je peux contrôler…. J’ai
partagé plusieurs fois dans ce blog ma tendance à me perdre là où je n’ai aucun
contrôle, c’est à dire dans les spéculations
non productives, les questions sans réponses, les réponses sans
questions… enfin vous voyez le genre! Cependant je dois admettre que je réussis
quand même à contre carrer cette tendance en ne restant pas trop longtemps dans
les lieux de non contrôle. J’en sors assez rapidement. Quand la tristesse me
prend, par exemple, je l’accueille, mais
je choisis de ne pas y demeurer.
La deuxième stratégie, passer à autre chose, qu’en
est-il? Je peut me leurrer en pensant que j’ai passé à autre chose, mais en
fait je me suis tout simplement distrait. Par exemple quand je pense que j’ai
bien compris que cela ne me donne rien de spéculer sur des éléments pour
lesquels je ne connais pas tous les aboutissants, mais que je le refais fois
après fois. Aussitôt qu’une douleur nouvelle apparaît je tombe dans la spéculation
sur l’avancement d’ARNOLD. Même si je réussis à en sortir, il serait préférable
que je reconnaisse que j’ai besoin d’une autre stratégie plus efficace et moins
envahissante.
La troisième stratégie, croire que cela va
passer… Je ne suis pas rendu là. Quand je suis dans ma douleur, ma souffrance,
mon angoisse j’ai l’impression que cela ne passera jamais. Oh je sais bien avec
ma tête que cela va passer, mais tout mon être se laisse envahir et croit que moi
je ne passerai pas … à travers. Il n’y a que cela qui existe et tout mon focus
demeure sur la souffrance ou l’inquiétude. Il m’est difficile, quoique de moins
en moins je dois admettre, de dédramatiser ce que je vis pour pouvoir y faire
face « logiquement » ou calmement.
Aujourd’hui, j’ai eu une meilleure journée,
parce qu’entre autre, j’ai mis mon focus sur mon niveau d’énergie qui me
semblait plus fort, plutôt que sur la maudite diarrhée qui m’assaille depuis
quelques jours. c’est un choix je pense bien, une stratégie qui aide. J’ai
accepté que deux heures et demi de sieste dans l’après-midi était correcte dans
mon état, considérant que je dors peu la nuit. Je m’adapte à la réalité de la
présence d’ARNOLD dans ma vie et des effets de la bataille que nous menons
contre lui. Sans m’en rendre compte je mets en place les stratégies mentionnées
ci haut. Oh je suis meilleur que je pensais!
Vous voyez à force de réfléchir, je vais finir
par me convaincre que je suis un homme heureux, malgré ARNOLD!
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