samedi 23 janvier 2016

ENTRÉE LXII (62) - ATTENTE TU M’EXASPÈRES!



ENTRÉE LXII (62)
22-01-2016

ATTENTE TU M’EXASPÈRES!

Et bien oui, attendre fais partie des choses qui me font sauter! Ne me jugez pas, surtout pas avant d’avoir marché dans mes mocassins, disait l’indien. J’aimerais bien dire que depuis l’arrivée d’ARNOLD j'ai mis mes priorités aux bonnes places et cessé de m’en faire avec des irritants banals et loin de l’essentiel. Bien non, je m’impatiente et m’enrage encore pour des niaiseries. Oh je sais cela peut vous surprendre, je ne suis pas parfait. Je ne suis pas le saint homme que vous imaginiez. Désolé de vous décevoir, de briser l’aura de perfection que vous pensiez voir en m’observant ou en me lisant. Hahaha je blague évidemment. Ceux et celles qui me connaissent savent très bien que je ne suis pas parfait ou saint. Parfois on se demande même si je suis sain d'esprit!

Donc on arrive à St-Luc, première étape faire faire ma carte d’hôpital. La gentille demoiselle à qui je m’adresse m’invite (sic) à prendre un numéro. Prendre un numéro? Nous sommes seuls dans la salle sauf une dame qui visiblement attend pour autre chose. Nous prenons un numéro, nous nous assoyons et attendons. Dix minutes plus tard, la même demoiselle appelle mon numéro. Aucun autre numéro n’avait été appelé. Elle n’avait vraiment pas bougé de son bureau. AAARRRGGGHHH!

Ensuite on monte au 11e étage à la recherche de la clinique de chirurgie. «  Vous n’êtes pas dans le bon bâtiment. Il faut traverser sous terrain vers le pavillon Edouard Asselin. » Donc on repart et arrivons une bonne demie heure d’avance pour notre rendez-vous, dans l’autre bâtiment,  souhaitant passer plus tôt (quelle naïveté). Le rendez-vous est à 2h45, c'est vers 3h50 qu'une résidente vient nous chercher. Elle recule devant le regard de feu que je lui lance. Non seulement cela fait plus d’une heure que nous attendons, mais là ce n’est même pas le doc attendu qui est là. ARRRGGGHHH! La pauvre résidente a réellement peur je crois. Elle hésite, recule un peu, bafouille et nous invite à la suivre. Moi je veux, oui je m’en confesse, lui arracher la tête. Pauvre elle. Elle aurait pu aider sa cause en s’excusant d’être aussi en retard. Quelle naïveté de ma part. Nos amis avaient beau tenté de me calmer rien n’y faisait. Même quelques tentatives de zénitude que je tournais immédiatement en nourriture pour mon impatience. Hahahaha.

Je n’en suis pas fier croyez moi. Je n’aime pas ce trait de caractère. Tout m’est dû rappelez-vous. Donc le respect m’est dû. Et c’est un manque de respect de faire attendre quelqu’un aussi longtemps, de me faire attendre MOI aussi longtemps. Je ne crois pas acceptable ce genre de situation. On avait beau me dire que fallait que je m’en fasse un ami de ce twit de chirurgien qui envoie une résidente à sa place plus d’une heure en retard. Rien n’y faisait. J’étais dans la zone impatience hors de contrôle et incapable de raisonner. Ce n’est pas pour rien que l’on nous appelle des PATIENTS dans le réseau. Cela en prend une tonne de patience. Ce que je n’ai pas.

Évidemment, les personnes qui lisent mon blog auront fait le lien avec ma blessure d’abandon. Croyez-moi je le sais.

Bon finalement le chirurgien, oui il est éventuellement venu,  n’avait vraiment pas grand-chose à nous dire. Il n’a même pas regardé les images de mon foie. Donc je suis ici pourquoi? Il révise les rapports médicaux me concernant, car il ne les avait pas lus. Alors on le regarde lire pendant une quinzaine de minutes. AAAARRRGGGGGHHHH! Il ne peut visionner les CD que nous lui avons apportés et qu’il avait reçus au préalable car "Les ordinateurs ne sont pas assez bon ici, Je les regarderai en radiologie,". « Je les regarderai éventuellement. » AAAAARRRRGGGGHHHH! « Vous serez rassurés de savoir que c’est un comité d’experts qui se penchera sur votre CAS pour décider si on vous opère ou pas et non pas la décision d’une seule personne.» J’aurais aimé lui garrocher : As-tu peur de prendre une décision seul? Mais bon, je dois bien le traiter au cas où c’est lui qui m’opère. Pour vous donner une idée du gars, à la question de Nycole à savoir quand on aurait des nouvelles de lui. Sa réponse fut : « Quand j’aurai quelque chose à vous dire. » AAAARRRGGGGHHH! J’imaginais mon poing quittant l’accoudoir pour y renfoncer le nez. Heureusement, Nycole avec son beau sourire a pu  le relancer gentiment ce qui nous a valu comme réponse un échéance d’une dizaine de jours. Pas aussi plaisant que le poing sur le nez, mais plus efficace.

Alors voilà que je dois ENCORE attendre avant d’avoir une opinion. AAAARRRGGGHHH!

Les personnes qui prient pour ma santé, pouvez-vous ajouter la patience comme intention? D’abord Nycole apprécierait et il y aurait moins de risque que je me fasse expulser du réseau de la santé.

Je sais, je sais…. Soyons zen, je n’ai rien d’autre à faire de toute façon, que d’attendre. 



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