dimanche 15 mai 2016

ENTRÉE CXLVI (146) - DÉCOURAGÉ



ENTRÉE CXLVI (146)
15-05-2016
DÉCOURAGÉ

Il est 2h35 du matin. Une autre journée difficile. Beaucoup de nausées et de fatigue. Couché en après-midi dormi jusqu’à 17h00, pas capable de souper, dormi toute la soirée et maintenant réveillé avec mal de tête.

Ouin un peu découragé?

Non beaucoup découragé! Je regrette, mais je commence à me sentir découragé plus que je ne le voudrais. Là je suis vraiment tanné.  J’ai l’impression que je vivote au lieu de VIVRE! Je dors tout le temps, j’ai mal au cœur, j’ai pas de plaisir à manger, je m’épuise à rien, je ne peux profiter de mes journées, bref c’est de la marde!

Oh la la, je vois que les blues s’installent! C’est maintenant qu’il faut que tu te battes. C’est « facile » quand les choses vont « bien », mais quand le découragement s’installe c’est là que tu dois solliciter toutes tes ressources intérieures pour faire bataille.

        C’est facile, facile, crisse c’est pas facile!

Remarque les guillemets Marc!

Oui oui je les vois. Même entre guillemets, je trouve les mots « facile et bien » réducteurs de ce que je vis au quotidien depuis presqu’un an maintenant. Je pense que le fait que je devais prendre congé de mes traitements bientôt et que ce congé devient impossible maintenant, m'affecte plus que je voulais l’admettre. Le fait que le « traitement de maintenance » me rentre autant dedans me déçoit beaucoup et mine ma détermination.

Que peux-tu faire? En parler avec quelqu’un?

Francine me suggère fortement de me joindre à un groupe. Je n’ai jamais été fort sur des groupes à moins que je ne les anime. Je ne veux pas nécessairement en parler, je veux juste me sentir mieux. Cela ne me donne rien d’en parler plus que je ne le fais depuis le début. Dieu sait que j’en ai parlé et en parle ad nauseum pour les gens autour de moi. Le blog est une autre façon d’en parler. Donc en parler change pas grand-chose, même si c’est un exutoire, dormir semble la seule façon de ne pas trop souffrir des effets de CHIMIVIE.

Alors quelle ressource te reste-t-il? La prière?

Seigneur, toi qui as connu la souffrance bien plus atroce que moi, donne-moi la force, le courage et la détermination de poursuivre, dans la sérénité, mon combat avec ARNOLD. Aide-moi à voir les éclaircies dans ce ciel nuageux que la vie me sert. Aide-moi à me nourrir de ce qui est beau et bon au travers de ce qui est malfaisant et difficile. Je suis cette nuit, un peu comme tu le disait toi-même, triste à en mourir! Aide-moi à me tourner, dans la foi, vers le Père, et Marie ta mère, pour trouver la résilience nécessaire! Je fais appel à tous ceux et toutes celles, saints et saintes, parvenus à toi dans la foi et l’amour, pour leur soutien. Parmi ceux-ci, je fais appel à ma mère, mon père, mon oncle René et ma tante Léonie. Saint Pérégrin, priez pour moi, Amen.

Merci la VIE, je me sens déjà un peu mieux. Non pas d’en avoir parlé, mais de l’avoir prié. Parfois on oublie cette belle richesse qu’est la prière, dans la foi!



Qui est saint Pérégrin?

st-peregrinL'histoire nous apprend que Pérégrin Laziosi est né dans la ville de Forli, en Italie, en 1265. À l'âge de 18 ans, c'est la Sainte Vierge qui invite Pérégrin à se joindre aux Servites de Marie à Sienne. Là, il est accueilli par des frères qui aiment prier. Plus tard, après son ordination à la prêtrise, il est nommé prieur et fonde un couvent dans sa ville natale de Forli. Il se donne comme mission de visiter les malades, d'aider les pauvres tout en étant un religieux de prière. Un jour, de son vivant, on lui attribue la multiplication du pain et du vin pour les pauvres.
 
À l'âge de 60 ans, il est atteint d'une maladie incurable à une jambe. La veille de l'amputation, il descend à la salle du chapitre et va prier devant une fresque de Jésus Crucifié. Sa grande fatigue l'endort... dans un songe, Jésus se détache de la Croix, se penche sur lui et guérit sa jambe malade. Il se réveille en sursaut et constate que la douleur est disparue. Frère Pérégrin est guéri et profite de la nuit pour rendre grâce à Dieu.
Après sa guérison, il continue son ministère durant vingt ans. À l'âge de 80 ans, il meurt à la suite d'une forte fièvre. Il est béatifié par le Pape Paul V et le Pape Benoît XIII le canonise en le déclarant patron des malades qui souffrent de maladies incurables, de maux de jambe, de gangrène. Il est prié par les personnes qui souffrent de cancer. 

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