mardi 22 mars 2016

ENTRÉE CII (102) - Bêtise humaine!



ENTRÉE CII (102)
22-03-2016
Bêtise humaine!

Que dire? L’être humain capable de tant de grandes choses est aussi capable de tant de bassesses. Malheureusement nos amis belges ont été victimes de ces bassesses aujourd’hui, à l’instar des Parisiens récemment. Je ne peux rien dire autre que je suis de tout cœur avec ce peuple que j’ai visité il y a plus de quarante ans. La violence est inacceptable et encore moins acceptable au nom d’une quelconque religion ou d’un quelconque dieu. De toute façon les islamistes radicaux n’ont rien à voir avec le Dieu des musulmans. Quiconque connaît le Coran sait cela. Alors cessons d’en faire une guerre de religion, il n’en est rien!

Inutile de dire que ma journée fut remplie de ces images atroces, des paroles creuses des politiciens, de la colère exprimée de la part des Belges et de l’invitation à la prière de la part de leaders religieux ici et ailleurs. Ma prière aujourd’hui fut pour toutes les personnes affectées de près ou de loin par ces attaques barbares. Mais aussi pour notre capacité en tant qu’humain à vaincre notre propre violence. Je songe entre autre à Mahatma Gandhi qui refusait la violence et qui protestait de façon paisible malgré l’agression des autorités britanniques. Je pense évidemment à Jésus qui lui aussi a refusé d’opposer la violence aux traitements atroces que lui faisaient subir les autorités religieuses.

Je pense à ARNOLD et mon attitude de violence envers lui. Bien là je fais une exception, n’est-ce pas? Le plus de violence possible envers cet ennemi qui veut me détruire. Évidemment il faut se défendre. Je ne suis pas nécessairement  à l’aise avec Gandhi et son approche pacifiste qui a valu que plusieurs milliers d’Indiens sans défense fut tués ou massacrés. Non je ne crois pas à un pacifisme béat. Donc on peut attaquer ARNOLD comme on peut attaquer le groupe état islamique avec toutes nos forces et toutes nos armes. Il faut savoir se défendre pour survivre.  Ce à quoi je fais allusion plutôt, c’est la violence qui nous habite, nous personnellement. Celle qui apparaît quand les choses ne vont pas bien, quand on est contrarié, coupé dans le trafic, ridiculisé, etc…. Si on arrive à maîtriser cette violence, à la comprendre, à la courber il me semble que notre monde serait un meilleur endroit. Dire cela n’est pas une très grande révélation n’est-ce pas? Parfois j’ai le don de la redondance.

Parlant de violence, est-ce que les médias ont besoin de repasser « ad nauseum » les images des explosions en focussant sur les corps meurtris. Je trouve cela indigne et très agressant. Un peu comme je me sens en pensant qu’un jour les miens me regarderont mourir, meurtri, mon corps défait et mon visage méconnaissable, dans mon lit d’hôpital. Cette idée me répulse. Oh je sais bien que rendu là je m’y serai fait, mais pour le moment quand j’y pense je n’aime pas l’idée du tout d’être « en exposition » dans cet état. Pourquoi tout cela me passe dans la tête? Je fais des liens bizarres je trouve. 

Aujourd’hui fut quand même une bonne journée. Je me suis forcé à sortir. Je suis allé faire du magasinage, un prétexte pour marcher un peu et voir de belles choses. Je laisserai Nycole découvrir mes quelques achats sans lui dire ce que c’est. Hahaha. J’ai tenté de m’asseoir au soleil, mais pas assez chaud pour moi. J’ai passé quelques minutes au bord de l’eau, mais j’étais très fatigué. Alors suis revenu à la maison après être arrêté à la pharmacie. C’était drôle à la pharmacie, car je n’avais plus de voix et la caissière était gênée de me faire parler.

Il y a quelques jours j’ai commencé un film que je ne voulais pas écouter jusqu’à la fin. C’est l’histoire d’une mère de famille qui se meurt du cancer. Je n’avais pas besoin de cela vraiment. Mais voilà que j’ai décidé de l’écouter. La scène qui me vient de me questionner beaucoup se produit quand la mère qui se détériore souhaite parler à sa fille et lui dire des choses que sa fille ne veut pas entendre. Elle lui dit : « Ne me tais pas, j’ai besoin de te dire ces choses, je n’aurai pas d’autres occasions. » Évidemment cela a éveillé en moi la question, qu’est-ce que j’aimerais dire à mes enfants si je savais que ma vie était finie? Est-ce que je dois attendre que ma vie s’achève pour dire ce que je voudrais dire? Qui sait, elle peut s’achever soudainement et je n’aurais jamais la chance de dire. Mais de dire quoi? Qu’est-ce qui est essentiel à dire? De dire que je les aime? Ils le savent, je leur dis régulièrement. De leur dire quoi, comment, quand? Mon Dieu il me semble que cette question va me hanter.  

L’autre scène qui me touche beaucoup (j’ai dû arrêter le film) c’est quand elle demande à sa fille de l’aider à mourir. Elle n’en peut plus, elle est amaigrie, affaiblie et dépendante. Elle veut en finir. Je finirai ce film une autre fois ou pas du tout.

En terminant cette entrée, durant la soirée (je suis seul) j’ai beaucoup de douleurs. Est-ce que j’imagine que c’est mon foi? Oui certainement. Surtout que je ne sais pas exactement où est mon foi, mais pas mal certain qu’il n’est pas si bas que cela (haha). C’est comme si je ne veux pas le savoir de toute façon, au cas ou. Quel enfant!

Bon cesse de te plaindre le gros! Il y a pire dans la vie et ces jours-ci sont remplies de bons moments quand même. Rends grâce pour cela.

Aux personnes qui ont de la peine je vous embrasse très fort....

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