ENTRÉE CLX (160)
04-06-2016
PUR BONHEUR!
Ayoy oui,
comme si j’avais pris une brosse solide. J‘ai la tête qui pèse 100 livres ce
matin. Il est 7h00 ça fait longtemps que je ne me suis
pas levé si tard. Réveillé à cinq heures mais immédiatement plongé dans un
sommeil profond. Je n’ai pas entendu l’appel matinal de Francine.
Allez raconte ta journée.
En bref,
(comme si je suis capable d’être bref) nous avions des billets pour le cirque
du Soleil (LUZIA) qui se tenait au Vieux Port de Montréal à l’heure des vieux
ou des jeunes familles soit 16h30. Alors dès que les ouvriers ont eu fini avec
le plancher du salon (oui oui c’était encore en chantier, mais là c’est finito)
nous sommes partis pour le Vieux Port. Nycole et moi aimons nous promener doucement
et tranquillement dans le vieux Montréal.
Bon d’abord
on savait, et on se l’est dit, qu’il nous faudra réviser nos objectifs car le
vieux est plus lent qu’il était et moins endurant. Donc on est vraiment « mindé »
pour une marche lente. Cependant, tranquille ??? Je ne crois pas. D’abord
beaucoup de travaux de construction ou de déconstruction, ensuite nous avons
été reçu par le groupe de grévistes du Vieux Port qui protestait bruyamment
dans nos belles vielles rues, qui en ont
vu bien d’autres.
(je suis
distrait par la visite du cardinal à quelques pieds de moi qui cacasse en
réponse rythmée à un bruant bruyant. Oui je suis dans la cour pour écrire.)
Donc je reviens
aux grévistes colons (désolé il est tôt et je suis amoché). Je ne sais pas ce
qu’ils pensent que cela leur donne de faire du bruit loin de leur port d’attache,
le Vieux Montréal et le Vieux Port, pas la même chose les amis! Et de plus, alors
que la cacophonie de sifflets, de cloches, de sirènes enfin je ne sais quoi,
nous agressaient littéralement les tympans j’observe qu’eux, les bons
travailleurs, portent des bouchons aux oreilles. Pissous, que dis-je, moumoune!
Ok ok je m’amuse un peu.
Cette marche
dans le vieux (Montréal et Port) aussi lente que brève qu’elle fut, m’a
confirmé, sans l’ombre d’un doute, que de reporter notre voyage en Europe était
une bonne décision. Lente et brève, parsemé d’arrêt repos, sans vouloir me
déprécier, mais les arrêts repos étaient nécessaires. Bon je dis brève, mais
quand même on marché un peu. Il est clair que si j’étais en Europe je ne
pourrais marcher beaucoup et longtemps. On le savait cela évidemment, mais cette
journée d’hier a validé notre supposé savoir. Car on ne veut pas vraiment
savoir, n'est-ce pas? Je disais que notre voyage en Europe serait adapté à mes capacités, mais
dans les faits je croyais que je pourrais en faire plus. Eh bien non les
copinots et copinettes. Le vieux vieillit plus vite avec CHIMIVIE et donc j’ai
goûté à cela hier un peu... encore.
Cela ta découragé?
Pas du tout,
petit alter ego fatiguant! Non je me fais à l’idée que mes limites sont là et
si je ne les respecte pas c’est moi qui en paie le prix. Et Nycole est d’une patience
avec moi… mais je la comprends, c’est MOI
après tout!
Alors, après
un autre arrêt repos nous nous dirigeâmes (que mon prof de français serait fier
de moi, enfin je pense que c’est le bon temps du verbe) vers le grand chapiteau
et le spectacle du cirque du soleil LUZIA. Une super belle prestation. On n’avait pas
assez de nos quatre yeux pour tout voir. Je n’en dirai pas plus pour ne pas
donner les punchs et créer des attentes. Mais vraiment ce sont des gars et des
filles talentueux et extrêmement créatifs. Tous les artisans, devant et derrière
la scène, peuvent être fiers de leur travail.
En quittant
le grand chapiteau pour notre stationnement je vois le bateau mouche qui est au
quai et se prépare pour sa sortie nocturne. « Chérie et si on faisait
une petite croisière tout en soupant? » Nycole est d’accord. Ni un ni
deux, j’interpelle le capitaine qui est en bas au bord du bateau alors que
nous on est à plusieurs mètres plus haut: « Excusez-moi est-ce qu’il y a
encore de la place pour deux personnes? » Après vérification il nous fait signe
de descendre. Alors voilà que nous nous embarquâmes (heyhey prof) pour trois
heures de croisière sur le fleuve et un souper gastronomique. Assis au départ à l’extérieur le temps était merveilleux, le soleil faisait briller le fleuve
de ses mille feux. L’accueil était extra chaleureux du personnel qui se sont occupé
de nous comme si on était des VIP. C’est normal après tout c’est MOI! « J’ai
placé votre bouteille de vin sur votre table, mais souhaitez vous que je vous
en apporte un verre sur la terrasse. » Mais queeeooii, oui absolument,
merci! Alors c’est en sirotant notre rosée que nous avons commencé la
croisière. Ah que la vie est belle belle à Montréal.
Tu en mets un peu il me semble, non?
Peut être,
petit alter ego épuisant. En temps normal, quoi que je serais excité quand même
d’aller sur l’eau, je ne serais peut-être pas aussi volubile. Mais dans les
circonstances, chaque souvenir que je puisse (oh là pas certain du puisse, prof
désolé?), que je puisse créer devient un moment extra spécial. On avait de l’air
de jeunes vieux amoureux. On ne se lâchait pas. J’avais beau dire à Nycole d’arrêter,
que certaines choses ne se font pas en public, mais rien n’y faisait. Ok Ok je
fantasmais.
Toute cette
longue harangue pour dire qu’hier était une journée de pur bonheur. La
spontanéité qui s’y est ajouté de partir en croisière m’a fait grand plaisir.
Et pendant notre croisière j’ai observé, évidemment, les passagers (en passant
le bateau mouche était au tiers plein tout au plus, alors pourquoi devait-il
vérifier s'il restait de la place pour deux? hahaha). J’ai vu quatre dames qui
jasaient sans arrêt avec calme, mais heureuses d’être ensemble. J’ai vu des
couples heureux et amoureux. J’en ai vu quelques-uns qui, disons-le, ne feront
peut-être pas long feu. Qu’en sais-je? J’ai vu un vieux bonhomme, jouisseur au
possible, qui dansait au rythme de la musique et qui entraînait les gens autour
de lui dans des applaudissements et des rires sentis. Son épouse gênée s'est laissée gagner et elle a dansé avec lui sur la terrasse et dans le bateau. Nycole a refusé par contre de venir dansé avec moi, après tout il y a une limite au bonheur! J’ai bien sûr vu le colon
qui ne sait pas boire et qui devient « loud » et déplacé, mais si
peu, même lui je l’ai trouvé sympathique. BREF… (cette entrée est interminable,
désolé) le BONHEUR était au rendez-vous!
Nous sommes revenus
à la maison vers 23h00, épuisés, mais heureux d’une si belle journée. Nycole vers
son lit, moi vers mon fauteuil, nous nous sommes endormis rapido, sans mot dire,
mais la tête pleine de belles images et beaux souvenirs.
MERCI LA
VIE!
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