ENTRÉE: LXXXII (82)
26-02-2016
TRISTESSE ET BONHEUR!
Eh bien hier je partageais
brièvement ma tristesse. Elle s’est poursuivie pas mal aujourd’hui aussi. Les
larmes étaient au rendez-vous. Surtout cet avant-midi. Nycole et moi avons
partagé nos larmes, sachant que nous portons les mêmes craintes et inquiétudes.
J’ajoute aussi que j’ai filé
moche toute la journée et accusé toute une fatigue. En fait, j’ai pratiquement
dormi toute la journée. J’ai eu peu conscience que Nycole est allé chez Costco ce
midi (en fait je dormais quand elle est partie). À son retour j’ai donné un
coup de main, mais ensuite me suis rendormi jusqu’à 19h00 sauf pour le temps de
partir un pot-au-feu. Cette fatigue extrême explique certainement ma grande
émotivité des derniers jours. Donc pas de panique! Tout se replacera.
Ben oui, j’ai manqué une activité
préférée le COSTCO. Que voulez-vous j’aime aller là. J’aime la variété de
produits, les différents secteurs, avant j’aimais bien goûter les différents
produits, mais maintenant que mon goût est tellement changé et que je porte le
masque en publique ce n’est plus une motivation hahaha.
Bon tournons-nous vers
quelque chose d’un peu plus sérieux. Je veux vous partager ce poème Perse que j’aime
beaucoup :
« Ayant bu des mers entières, nous
restons tout étonnés que nos lèvres soient encore aussi sèches que des plages,
et toujours cherchons la mer pour les y tremper, sans voir que nos lèvres sont
les plages et que nous sommes la mer. » Farīd
al-Dīn ʿAṭṭār
J’aime ce texte. Il me rappelle qu’il ne me sert à rien
de chercher le bonheur ailleurs qu’en moi-même. L’être humain a une capacité
extraordinaire et une somme de ressources disponibles qui lui permettent de trouver
le bonheur chaque jour. Quand j’étais en route pour PUNTA CANA on a rencontré
un couple qui se chicanait alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion. Triste n’est-ce
pas? Tu pars en voyage, à la mer, au chaud soleil du Sud et tu t’engueules.
Cela m’a fait penser que si le voyage est pour être plaisant et source de plaisir,
nourrissant mon bonheur, il ne dépendait que de moi de m’y mettre. Comme disait
notre ancien d.g. le bonheur c’est comme du sucre à la crème, si tu en veux tu
t’en fais. Ce
fut toute une interpellation pour moi.
Donc ce poème me rappelle cette belle capacité de
trouver mes ressources nécessaires au bonheur. Même si des moments de tristesse
s’imposent. Aussi je pense avec regret (quoi que cela est inutile) à tous les
moments de bonheur que j’ai manqués ou que j’ai laissé filés. Tous les moments où
je me morfondais dans mon « malheur » au lieu de voir la chance que j’avais.
Ces moments douloureux qui ont marqué certainement ma famille. Je porte des regrets
d’avoir refusé ce que la VIE m’offrait de beau et ainsi j’ai privé ma famille
de ces bonheurs aussi.
Heureusement mon cheminement de vie, mon travail auprès
des grands malades, mes thérapies, mes formations m’ont aidé à reconnaître que
le bonheur m’appartient et que ce n’est pas quelqu’un d’autre qui me le
donnera. Ce qui n’élimine pas le fait que les gens autour de nous, les événements
du quotidien peuvent participer à mon bonheur. Mais la source est en moi et non
ailleurs.
Donc quand je vis des journées comme hier et
aujourd’hui je me rappelle que le bonheur est là, il m’appartient, j’y ai
droit. Il se peut que malgré que je sois triste le bonheur soit encore présent.
Je n’ai qu’à retrouver le chemin vers lui.
En ce sens, je veux vous partager la suite de l’histoire
du BAMBOO à laquelle j’ai fait allusion dans ma dernière entrée au blog.
Lors de notre voyae à HAWAII avec ma sœur et mon
beau-frère, Nycole a semblé prendre plaisir à flatter le BAMBOO (voir photo).
Son regard, sa main et la position corporelle étaient très suggestifs. Il n’en
fallu pas plus pour que cet événement devienne un « running gag »
tout au long du voyage. C'est comme si mon beau-frère découvrait un autre facette de Nycole qui le faisait rougir (sic). On a bien ri et Nycole s'est bien défendu d'être entichée du gros BAMBOO mais en vain.
Alors comme ma sœur et mon beau-frère étaient au
COSTA RICA dernièrement. Ils ont visité une forêt et les BAMBOOS ont suscités une
photo formidable de mon beau-frère faisant référence à la « passion »
de Nycole pour le BAMBOO, ce qui explique son large sourire. (voir photo)
Quelle chance nous avons eu ces dernières années de
voyager en Italie, à Hawaii, au Portugal, plusieurs voyages dans le Sud, des
belles croisières en surplus. Alors on dirait que plus on devient conscient du
bonheur qui nous habite, plus on veut VIVRE, moins on veut le perdre ce
bonheur. ARNOLD a ajouté à ma conscience la chance que j’ai d’être en vie et
être aussi choyé et du coup il me rend triste sachant que cela peut être
compromis à plus ou moins long terme. En même temps c’est vrai pour tout le monde.
Alors je me dis, je nous dis, chaque moment, bon ou
mauvais, de mon quotidien peut servir à mon bonheur. Dans un sens ou l’autre, en
y ajoutant ou en me faisant prendre conscience de ce que je manque quand je
suis trop négatif.
La tristesse fait partie de ma vie de façon plus dramatique
depuis l’arrivée d’ARNOLD mais je ne veux pas lui céder mon bonheur. En tout
cas le moins possible.
Soyez, soyons heureux!
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