jeudi 25 février 2016

ENTRÉE LXXX (80) - Mélimélo!



ENTRÉE LXXX (80)
24-02-2016
Mélimélo!

Les personnes qui me connaissent savent que je ne suis pas un homme très patient. Depuis qu’ARNOLD est dans ma vie et que je tente de VIVRE les plus sereinement possible, j’espère grandement corriger ce mauvais trait de caractère. Oh je sais l’impatience n’est pas nécessairement un mauvais trait de caractère, c’est plutôt son expression qui l’est. Ce matin je me suis ENCORE fâché après les poêlons qui tombent à chaque fois que je les approche. Je me suis fâché après le couteau que j’essuyais, mais qui s’est ramassé à terre. Remarquez je me fâche après les objets inanimés et non après le toton qui manipule les objets. Imaginez comment je suis quand je dois attendre en ligne, attendre pour une information, dans une discussion qui m’énerve, face à une vulnérabilité invalidante, enfin…  vous voyez le genre. Je suis déçu de voir que je perds encore du temps et de l’énergie à m’impatienter autant. J’aimerais bien rester ZEN tout le temps. Mais bon… j’ai encore du travail à faire.

Cela me ramène à une conversation sur le bonheur que nous avons eu durant les vacances. Certains experts disent que la disposition au bonheur chez l’humain se traduite comme ceci : chaque personne possède 50% de disposition au bonheur (gratuit c’est imprégné dans notre ADN), un 40% dépend de nos attitudes et nos comportements que nous développons au courant de notre vie et seulement 10% de notre bonheur dépend des événements externes à nous. Cela fait réfléchir n’est-ce pas? Pourquoi il y a tant de gens malheureux? Je peux faire le lien avec mon impatience qui agit sûrement sur mon bonheur. J’ai toujours envié les personnes qui semblent ZEN en tout temps (qui semblent je dis bien), pour qui le bonheur semble si facile (encore semble) et qui traverse la vie comme si un nuage d’ouate les portait. Moi je me suis déjà fait dire par une psychologue que le bonheur ne me serait jamais accessible. Je l’ai malheureusement cru pendant trop d’années jusqu’au jour où j’ai mieux intégré ma conviction que DIEU nous veut heureux.

Changement de sujet : « Je ne devrais pas me plaindre après tout avec ce que toi tu vis, c’est pas mal pire que mes petits problèmes. » Je comprends cette réaction, mais cela me questionne beaucoup. On ne peut pas comparer les malheurs, comme on ne peut pas comparer les souffrances. De plus, de s’empêcher ce genre de partage peut nuire à l’authenticité de la relation et peut t’empêcher de vivre TON et NOTRE moment présent. Cela fait quelque fois que j’entends cette phrase par des proches et des amis. S.v.p. ne pas vous retenir, sinon cela m’exclut d’une partie de votre vie. J’aime mieux savoir ce que vous vivez de difficile, que de penser que vous vous retenez pensant que je pourrais juger votre souffrance. Il est possible que vous m’entendiez dire « il y a pire que cela dans la vie » car évidemment ARNOLD m’a fait comprendre cela de façon dramatique. (Il faudrait que je me répète cela quand mes poêlons tombent hahaha.) Cependant avant de dire cela sachez que je saurai bien écouter sans juger la valeur de votre souffrance.

Pour ma belle-mère (qui veut surtout savoir comment je vais ) : Je vais mieux ce matin en tout cas. J’ai dormi toute une nuit de 22h30 à 6h50. Je suis heureux de cela car hier vraiment j’étais épuisé toute la journée. Donc ce matin, pour le moment, je vais bien, mais je sais que CHIMIVIE entreprend un quatre à cinq jours de travail une fois les dernières gouttes ont pénétré mon système. Donc cet après-midi au CLSC pour faire enlever le diffuseur car il sera vide. Je peux dire aussi que mon picotement dans ma langue a diminué un peu depuis que j’ai repris mon gargarisme que j’avais oublié durant mon voyage. Donc pour le moment si je ne touche pas au froid et ne boit pas froid j’arrive à contrôler mes neuropathies.

Alors voilà, bonne journée tout le monde… choisissez d’être heureux malgré les poêlons qui tombent…hahaha!

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