ENTRÉE LXXX (80)
24-02-2016
Mélimélo!
Les personnes qui me connaissent
savent que je ne suis pas un homme très patient. Depuis qu’ARNOLD est dans ma
vie et que je tente de VIVRE les plus sereinement possible, j’espère grandement
corriger ce mauvais trait de caractère. Oh je sais l’impatience n’est pas
nécessairement un mauvais trait de caractère, c’est plutôt son expression qui
l’est. Ce matin je me suis ENCORE fâché après les poêlons qui tombent à chaque
fois que je les approche. Je me suis fâché après le couteau que j’essuyais,
mais qui s’est ramassé à terre. Remarquez je me fâche après les objets inanimés
et non après le toton qui manipule les objets. Imaginez comment je suis quand
je dois attendre en ligne, attendre pour une information, dans une discussion
qui m’énerve, face à une vulnérabilité invalidante, enfin… vous voyez le
genre. Je suis déçu de voir que je perds encore du temps et de l’énergie à
m’impatienter autant. J’aimerais bien rester ZEN tout le temps. Mais bon… j’ai
encore du travail à faire.
Cela me ramène à une conversation
sur le bonheur que nous avons eu durant les vacances. Certains experts disent
que la disposition au bonheur chez l’humain se traduite comme ceci :
chaque personne possède 50% de disposition au bonheur (gratuit c’est imprégné
dans notre ADN), un 40% dépend de nos attitudes et nos comportements que nous
développons au courant de notre vie et seulement 10% de notre bonheur dépend
des événements externes à nous. Cela fait réfléchir n’est-ce pas? Pourquoi il y
a tant de gens malheureux? Je peux faire le lien avec mon impatience qui agit
sûrement sur mon bonheur. J’ai toujours envié les personnes qui semblent ZEN en
tout temps (qui semblent je dis bien), pour qui le bonheur semble si facile
(encore semble) et qui traverse la vie comme si un nuage d’ouate les portait.
Moi je me suis déjà fait dire par une psychologue que le bonheur ne me serait
jamais accessible. Je l’ai malheureusement cru pendant trop d’années jusqu’au
jour où j’ai mieux intégré ma conviction que DIEU nous veut heureux.
Changement de sujet :
« Je ne devrais pas me plaindre après tout avec ce que toi tu vis, c’est
pas mal pire que mes petits problèmes. » Je comprends cette réaction, mais
cela me questionne beaucoup. On ne peut pas comparer les malheurs, comme on ne
peut pas comparer les souffrances. De plus, de s’empêcher ce genre de partage
peut nuire à l’authenticité de la relation et peut t’empêcher de vivre TON
et NOTRE moment présent. Cela fait quelque fois que j’entends cette phrase par des
proches et des amis. S.v.p. ne pas vous retenir, sinon cela m’exclut d’une
partie de votre vie. J’aime mieux savoir ce que vous vivez de difficile, que de
penser que vous vous retenez pensant que je pourrais juger votre souffrance. Il
est possible que vous m’entendiez dire « il y a pire que cela dans la
vie » car évidemment ARNOLD m’a fait comprendre cela de façon dramatique.
(Il faudrait que je me répète cela quand mes poêlons tombent hahaha.) Cependant
avant de dire cela sachez que je saurai bien écouter sans juger la valeur de
votre souffrance.
Pour ma belle-mère (qui veut surtout
savoir comment je vais ) : Je vais mieux ce matin en tout cas. J’ai
dormi toute une nuit de 22h30 à 6h50. Je suis heureux de cela car hier vraiment
j’étais épuisé toute la journée. Donc ce matin, pour le moment, je vais bien,
mais je sais que CHIMIVIE entreprend un quatre à cinq jours de travail une fois
les dernières gouttes ont pénétré mon système. Donc cet après-midi au CLSC pour
faire enlever le diffuseur car il sera vide. Je peux dire aussi que mon picotement
dans ma langue a diminué un peu depuis que j’ai repris mon gargarisme que j’avais
oublié durant mon voyage. Donc pour le moment si je ne touche pas au froid et
ne boit pas froid j’arrive à contrôler mes neuropathies.
Alors voilà, bonne journée tout
le monde… choisissez d’être heureux malgré les poêlons qui tombent…hahaha!
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