ENTRÉE CLXXXIV (184)
11-07-2016
PELOTE!
Absolument,
aujourd’hui plus (+) d’aiguilles dans les jambes, dans les oreilles et dans la
tête. Une vraie pelote à aiguilles ! Quand je me suis regardé après que Dre Lai
ait quitté la salle après m’avoir transpercé de centaines d’aiguilles, ok une
vingtaine ou trentaine, j’ai vu une pelote à aiguilles comme image. Je riais encore de me voir aussi « aiguillé ».
Cette fois-ci, j’ai profité du temps que j’avais avec mes aiguilles pour
visualiser l’énergie libérée par mes amies piquantes et ciblé cet énergie vers
les parties nécessiteuses. J’ai nommé les mains et les pieds et RIEN d’autre.
Je me suis permis de suivre la route nerveuse dans mon imagerie et tenter
d’influencer l’impact des « abeilles » sur mes neuropathies. On verra
avec le temps qui passe, mais je dois dire qu’il me semble sentir une légère
différence dans mes deux mains, mais pas mes pieds. J’espère que je ne
l’imagine pas entéka !
En fait, j’ai
une photo qui montre ce à quoi je sers vraiment ces jours-ci. Je prête ma
cuisse droite à BUSTER, le chien de Christopher, pour lui permettre de faire
son dodo. Voyez comme il est beau, le chien et non ma cuisse.
Hahaha tout un job important !
Ouin disons
que comme je le disais hier, les jobs importants c’est pas mal fini pour moi
pour le moment. Je dois m’y faire, car je ne peux en faire plus. Aujourd’hui
j’ai réussi à tondre le gazon en avant ET en arrière. Mais c’est tout… vanné le
vieux cancéreux, incapable de bouger confortablement pendant quelques heures
après. Mais j’ai tout de même réussi le gazon. Yesss ! Chaque petite victoire
me fait du bien. (ok la photo ce n'est pas moi ni mon terrain)
Des réflexions ce soir ?
Pas
vraiment… ce fut une journée plutôt
relaxe aujourd’hui autant sur le plan activité que sur le plan intellectuel.
Hahaha… La « switch » était presque à OFF après un long échange avec
mon amie Francine.
Ah un long échange qui portait
sur quoi ?
Différentes
choses, mais surtout le sujet de mon blog d’hier c’est à dire le sens de nos vie. Je prends
conscience de plus en plus que la façon de vivre ou de donner sens à ma vie
aujourd’hui peut prendre des directions ou des orientations très différentes
que celles que j’ai eu dans le passé. Il s’agit de trouver, identifier, nommer
cette direction ou orientation. Là me semble-t-il est la difficulté, car cela
m’oblige à repenser comment être utile ou engagé dans la société et me
respecter dans mes limites et ma condition physique et morale. Par exemple,
j’aimerais bien reprendre les accompagnements avec mes clients, mais je ne peux
prévoir comment je me sentirai le jour où j’aurais des rendez-vous, serai-je
bien physiquement, serai-je disponible spirituellement ou intellectuellement.
Je ne peux risquer cela avec des personnes vulnérables qui ont besoin de
soutien. Comme reprendre le travail, c’est impossible j’ai deux heures et demie
de voyagement chaque jour, juste le voyagement me viderait de mes énergies. De
toute façon la doc ne veut pas, elle veut que je conserve mes énergies pour les
traitements.
Donc, tout
ceci pour dire que quand ta vie a été basée sur le FAIRE, il est difficile de
te contenter de l’ÊTRE ! Pas impossible, difficile. Heureusement que j’avais
commencé à apprivoiser cet aspect négligé de ma vie avant même l’arrivée d’ARNOLD. Mais il faut aussi dire que ÊTRE AVEC ne signifie pas la fin du FAIRE non plus.
Aujourd’hui,
la visite brève mais combien vivifiante de la petite Lizzy et de Mélissa, m'a mis
en contact encore une fois avec l’importance de prendre le temps pour ÊTRE avec
ma fille et petite-fille. Quelle joie ! Comme le FAIRE est limitée, cela me
donne beaucoup de temps pour l‘ÊTRE AVEC !
Merci la VIE !
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